The Floor Is Jelly en test, permission de jouer avec la nourriture

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Ce qui est chouette avec la scène de jeu indépendante est que, parfois, des jeux arrivent de nulle part et provoque un gros NEED dans votre petit corps. The Floor is Jelly fait partie de cette catégorie. OK, le jeu fut nommé à l’IGF 2012 dans la catégorie jeu étudiant mais depuis, ce fut le silence radio. Réapparu la semaine dernière, une semaine avant sa sortie, voyons voir ce que vaut le premier jeu d’Ian Snyder. Dans The Floor is Jelly, vous jouez un truc qui ressemble à un petit bonhomme qui porte un costume de fantôme de Pacman (oui, oui…) qui va parcourir le monde dans lequel il vit. Le petit bonhomme n’a pas de super pouvoir, rien, un monsieur comme tout le monde. Sauf que ce monsieur, il vit dans un monde avec un sol très particulier : c’est de la gelée.

Oui oui, comme ce super dessert anglais pas appétissant. Du coup, au moindre petit saut, contre le sol ou un mur, celui-ci s’enfonce et vous permet de faire d’énormes sauts. En utilisant correctement votre environnement, vous allez ainsi pouvoir atteindre les fenêtres, qui permettent de passer à l’écran suivant, situées dans des endroits impossibles à atteindre si le sol et les murs n’étaient pas en gelée. Evidemment, la gelée se comporte de manière « réaliste ». Plus vous l’enfoncez, plus vous sautez haut, c’est-à-dire, plus vous tomberez de haut, plus vous rebondirez haut. Une fois que vous aurez maitrisé les sauts, tout deviendra plus fluide et plus jouissif.

Heureusement, pour ne pas lasser le joueur, d’autres mécaniques vont venir ponctuer le jeu : des fleurs ressorts, des interrupteurs qui font pivoter les plateformes, des fleurs à faire éclore dans un ordre précis pour ouvrir une fenêtre, etc. Mention spéciale à l’environnement neige / blanc particulièrement retord. Ici plusieurs plateformes sont présentes, voire s’entrelacent. La particularité est que seule une de ces plateformes est active à la fois, celle que vous touchez. Les autres, transparentes avec les bords en pointillé, peuvent être traversées si vous ne touchez aucune autre plateforme. En gros des murs presque invisibles qui ne s’activent que si vous vous posez dessus.

C’est à vous de comprendre dans quel ordre toucher ces plateformes pour créer le chemin vers la prochaine fenêtre. Si The Floor is Jelly est un plateformer agréable, proche d’un Super Meat Boy dans l’esprit (tout aussi rapide, respawn instantané, etc.) il ne profite pas de sa maniabilité ultra précise. Mais ce n’est pas grave, puisqu’ici il n’est pas question de scoring, mais plutôt de faire une balade dans un monde onirique. L’autre grande force du jeu est sa direction artistique. Bien que peu détaillé, le jeu est superbe. Tout respire la tranquillité et le calme. Nous avons ici une sorte de paradis de la choupitude. Tout ceci est encore plus accentué grâce à la bande sonore signée Disasterpeace, qui, plutôt que de nous marteler une chiptune qui tache, préfère quelques compos calmes au piano qui collent parfaitement à l’univers du jeu.

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Conclusion

The floor is jelly est un vrai plaisir à parcourir, simple dans sa proposition, il réussit tout de même à installer des idées de gameplay pour proposer un vrai challenge le temps de quelques écrans. Certes la gelée est parfois un peu capricieuse, mais qu’importe, le principal ici est bien de se balader dans ce monde calme et onirique. Vendu moins de 10€, The Floor is Jelly fait partie de ces jeux relaxants à lancer après une longue journée de travail.

Note globale

★★★★☆

le_crim, Rédacteur et animateur

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