GC 2014 : Shadow Of Mordor en preview, nos premières impressions

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Ah Monolith, ce grand studio d’une autre époque n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même. Un des meilleurs développeurs dans la fin des années 90, ils se sont illustrés avec Shogo, No One Lives Forever, Alien Vs Predator 2 ou encore F.E.A.R., mais depuis 2005 c’est-à-dire la sortie du premier F.E.A.R. et Condemned et accessoirement un an après le rachat par Warner Bros. on ne peut pas dire que le studio ai brillé par l’originalité ni la qualité des titres qui ont suivi. Pourtant Shadow Of Mordor la nouvelle production du studio de l’état de Washington possède une aura toute différente. C’est à quelques mois de la sortie lors de l’édition 2014 de la Gamescom à Cologne que j’ai pu enfin mettre les mains sur le titre qui s’annonce comme le dernier espoir du studio de revenir dans la cour des grands, alors Final Fantasy ou autodestruction programmée ?

Shadow Of Mordor (L’ombre du Mordor en français) nous place dans la peau de Talion, un ranger venant de se faire assassiné en famille. Une histoire de malédiction plus tard, revoilà notre brave Talion immortel bien décidé à se venger de la bande d’assassins envoyés par Sauron. L’histoire prend donc place, vous l’aurez compris, dans l’univers des Terres du Milieu créé par J.J.R. Tolkien. L’aventure de notre ranger se situe entre Le Hobbit et la Communauté de l’Anneau. Lors de la démo, j’ai pu contrôler Talion sur une portion de la map, une portion en effet puisque le jeu final devrait offrir une zone de jeu bien plus grande, L’ombre du Mordor ayant comme particularité intéressante de se placer comme le petit rejeton de Batman Arkham et d’un Assassin’s Creed. Monde ouvert, combat, furtivité et parkour seront donc au programme.

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Et quel programme ! Dès le début de la démo, je me rends vite compte que la carte est immense et que je peux me déplacer un peu prêt n’importe où. Ce n’est pas pour autant que Talion erre sans but comme un malpropre sur les terres des orcs de Sauron. Sa quête de vengeance dans la démo me donne pour objectif de me débarrasser de 5 des généraux de l’armée de Sauron. Et c’est là que la vraie spécificité de L’ombre du Mordor entre en jeu. Un véritable organigramme se dévoile devant mes yeux me montrant tout en haut les 5 généraux et en dessous leurs lieutenants respectifs. Je vais devoir alors choisir avec soin mes cibles pour me permettre d’atteindre mon but. Dans cet organigramme j’accède à tout un tas d’information sur les lieutenants orcs. Niveau d’expérience (on y reviendra plus tard), faiblesse, caractéristique physique et psychologique.

Mais attention si dans le cadre de la démo plus de la moitié des lieutenants m’était connu, ça ne sera pas le cas dans le jeu sans avoir au préalable mené des investigations. Décidant que je n’ai pas assez d’information sur mes cibles je commence à me déplacer dans une plaine. Je croise un groupe d’orcs et décide de tester les capacités de Talion. Equipé de 3 armes mythiques différentes : l’épée Urfael, la dague Acharn et l’arc Azkar. Talion est équipé en permanence de ces trois armes et peu à tout moment dans le combat passé de l’une à l’autre. Mais Talion c’est un peu le fils caché de Batman et le système de combat ressemble énormément à celui de la chauve-souris dans la série des Arkham (édité elle aussi par Warner, mais développée par Rocksteady Studios). La similitude est frappante une fois la manette en main, globalement si vous avez joué à un des Batman vous serez en terrain connu.

Étonnant quand les premières vidéos dévoilées nous faisaient peur avec un système plus proche de Assassin’s Creed. Ici pas question de se reposer on passe d’un ennemi à l’autre, enchaînant les contres et autre parade et évitant de justesse les attaques simultanées de plusieurs orcs. Car oui c’est là aussi où il se différencie de la série d’Ubisoft, c’est que les ennemies n’attendront pas poliment leurs tours pour prendre une raclée. On se retrouve vite submergé si on ne fait pas attention de ne pas attirer la moitié d’un régiment d’orcs. Mais revenons à notre patrouille. Vite fait bien fait je me débarrasse de deux d’entre eux pour attraper le troisième à la gorge utilisant ainsi l’un des pouvoirs de notre héros. La possession. Sur un ennemi lambda elle me permettra de rallier cette petite chose verte à ma cause à l’insu de son plein gré, mais aussi comme dans le cas présent l’interroger pour récolter de précieuses informations sur les lieutenants voir les généraux orcs qui sont ma véritable cible.

Le bougre parle et me révèle non seulement l’identité d’un lieutenant, mais aussi à quel général il est rattaché ainsi que sa position approximative sur la carte. Cela me convient parfaitement, j’achève donc le pauvre petit être difforme d’un coup d’épée bien sentie. On est loin des bons sentiments et du bon goût dans L’ombre du Mordor. L’histoire est sombre et on nous fait clairement comprendre que ne nous sommes pas là pour sauver le monde, mais bel et bien se venger. Je pars donc en chasse de ce lieutenant, l’occasion pour moi de tester le côté parkour du titre. Encore une fois nous sommes en terrain connu et c’est ici que le titre de Monolith se rapproche le plus des Assassin’s Creed. Cela se passe globalement de la même façon. Je maintiens une gâchette enfoncée et je grimpe un peu partout en orientant le personnage dans la direction voulue. Il m’a quand même semblé que Talion est un peu plus rapide et fluide que les assassins.

Je trouve enfin ma cible, tente de l’assassiner furtivement, mais échoue. Un combat démarre alors avec sa garde rapprochée. Le combat se déroule bien, mais une patrouille passe dans le coin et sonne l’alarme. Je suis submergé et ne tarde pas à mourir sous la pluie de flèche des archers orcs venus en renfort … le jeu passe alors sur l’organigramme des forces orcs de la région. Avec quelques animations je comprends que ma cible vient de gagner un niveau d’expérience et se retrouve plus forte, mais en plus de ça elle vient de tuer un autre orcs et vient de prendre sa place dans la hiérarchie devenant ainsi le garde du corps d’un autre général qu’étant le sien avant ma tentative d’assassinat et ce n’est pas le seul à bouger puisque devant mes yeux se réorganise complètement l’armée de Sauron après ma mort. La mort du héros a donc un impact sur les forces en présence et d’autres évènements aléatoires viennent en plus perturber tout ça.

Autant dire que ma stratégie d’approche initiale n’est déjà plus bonne et devra être revue. Je sais, je suis mort, mais rappelez-vous je vous ai dit que Talion était immortel, alors il ressuscité mais pas là où il était, mais dans une tour proche de l’endroit où il est passé de vie à trépas. Ces tours sont disséminées un peu partout sur la carte à ce qu’il m’a semblé et sont les points de respawn du héros. Voilà pourquoi on m’a montré l’organigramme des forces changé. Parce qu’entre le moment de ma mort et de ma résurrection tout un tas d’évènements se sont produits et la situation a donc changé. Pas mal, pas mal du tout. J’ai poursuivi ma quête pendant une quinzaine de minutes encore en réussissant à trucider quelques lieutenants, mais sans jamais réussir à tuer un général quand on est venu me dire que je devais arrêtez de jouer, mais voilà jetait assez intrigué par ce jeu et je dois avouer que je suis maintenant impatient de vivre les aventures de Talion dans les contrés du Mordor.

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Une seule interrogation subsiste encore sur le contenu du jeu pour la sortie et je n’arrive pas à trouver de réponse claire sur le sujet. Est-ce que la quête principale se limitera à la zone de cette démonstration avec ses 5 généraux à éliminer ? Ou ne m’a-t-on offert qu’une toute petite portion de ce que me réserve ce Shadow Of Mordor ? On parle quand même officiellement de 150 quêtes annexes et 20 missions principales. La réponse approche, puisque le jeu sera disponible sur Playstation 3, 4, Xbox 360, One et PC le 7 octobre prochain donc dans un petit mois à peine. Ce qui est sûr en revanche c’est que ce système de hiérarchie et de caractère unique des orcs promet déjà un certain niveau de rejouabilité que les Batman ou Assassin’s n’ont pas encore offert aux joueurs.

Delva, Responsable programmation podcasts et animateur

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