GC 2014 : Ghost Of A Tale en preview, nos premières impressions

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48700eur, c’est le prix de l’indépendance de monsieur Lionel Gallat alias SeithCG, ex-animateur chez Dreamworks qui a validé l’Indiegogo de son projet l’année dernière. Un an et quelques mois plus tard, nous le retrouvons à la Gamescom pour une première petite prise en main de son jeu qui sont bon le fromage : Ghost Of A tale. Pour rappel, ce stealth-plateformer bien de chez nous nous met dans la peau de Tilo, une petite souris ménestrel qui devra en découdre avec des rats gigantesques et bien d’autres créatures sur une île mystérieuse…

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Notre périple commence à l’intérieur d’un donjon, alors que l’adorable petit rongeur se réveille doucement. On découvre l’intérieur de ce qui semble être sa cellule et on s’empresse de ramasser des victuailles avant de partir à l’aventure. Au sortir de cette pièce, au fond d’un couloir, on aperçoit un immense rat en tenue garde équipé d’une hallebarde qui roupille tranquillement. Inutile de vouloir se la jouer gros bras, le petit muridé n’est pas taillé pour en découdre avec le monstre.

Et de toute façon, Lionel nous précise que le jeu n’est pas du tout orienté action. Ici il faut se servir de l’environnement et des capacités de furtivité de Tilo pour survivre jusqu’au prochain niveau. En effet, d’une pression d’un bouton notre ménestrel lilliputien passe en mode furtif et marche doucement au nez et à la barbe du garde. Un système d’infiltration basé sur le bruit est représenté par une jauge d’attention qui se remplit à chaque pas et qui descend lorsque l’on ne bouge plus.

Nous arrivons donc à passer ce premier obstacle sur la pointe des coussinets, mais nous nous rendons rapidement compte que la clé qui sert à ouvrir la porte est entre les mains de notre geôlier. Nous revenons donc sur nos pas avant de chiper le précieux au garde sans qu’il s’en aperçoive. S’en suivent différentes phases d’infiltration : l’IA des gardes étant similaire à celle des ennemis dans un Splinter Cell, le développeur pose astucieusement de quoi nous planquer dans l’environnement.

Ici un tonneau, la une malle, ici encore un muret pour passer accroupi entre les rondes des gardes, tout est fait pour forcer la discrétion. Le jeu vous occupera également l’esprit grâce à des puzzles. Dans le petit niveau que nous avons arpenté, Tilo pouvait par exemple abaisser un pont-levis en jetant une brindille ramassée non loin sur le levier. A un autre moment, le petit souriceau a dû pousser un baril sur la tête d’un garde en contrebas pour l’assommer et se glisser entre ses pattes.

Techniquement, après des déboires avec un CryEngine trop encombrant, le développeur indépendant est passé sur Unity et il progresse tant bien que mal. Il faut dire que Lionel est quasiment tout seul pour faire son jeu. Pour lui c’est véritablement le prix de l’indépendance et de la liberté de faire ce qu’il a envie de faire. Et franchement, on ne saurait lui reprocher les retards sur le jeu, car les animations sont à tomber par terre, les proportions entre Tilo et ses congénères sont bien rendues et l’environnement est mignon comme tout.

Il reste encore beaucoup de choses à découvrir sur Ghost Of A Tale, son histoire, les nombreux environnements que l’on pourra parcourir (même si l’on sait qu’une grande partie du jeu se déroulera dans le château et ses environs extérieurs) et les subtilités de gameplay que « Seith » nous proposera. En tout cas, nous sommes sortis de cette petite demi-heure enchantés et impressionnés par le titre de très grande qualité.

BiLLOU95, Rédacteur en chef

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