De Smash Bros à Captain Toad, nos premières impressions sur les jeux Nintendo de l’E3 2014

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On peut le dire sans complexe : Nintendo a gagné l’E3. Non pas parce qu’ils ont présenté de meilleurs jeux, juste pour les cinq premières minutes pleines de drogue où les PDG de Nintendo Japan et America s’affrontaient à la Dragon Ball pour présenter le nouveau Smash Bros, titre phare de Nintendo pour cet E3. Une fois l’E3 terminé, Nintendo nous a invités pour tester tous les jeux présents lors du salon américain. Une fois sur place, je suis rejoint par un copain de Game Side Story ce qui est plutôt pas mal puisque plusieurs jeux sont jouables en multi. Comme à l’E3, le nouveau Smash Bros était bien mis en avant, avec la présence des Amiibos, les figurines «à la Skylanders » étaient présentes, mais non manipulables. Dommage. Coté jeu, c’est plutôt rigolo à plusieurs, c’est très chiant seul et c’est plutôt lent.

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De plus, si on n’a jamais touché à un Smash Bros, ce qui est mon cas, il faut quand même un petit temps d’adaptation pour bien comprendre toutes les subtilités. Une fois Smash Bros effleuré, je passe à la suite, qui pour ne pas vous le cacher, m’intéresse bien plus. Le premier étant le nouveau Yoshi nommé Yoshi’s Woolly World, qui gagne instantanément le prix du jeu le plus choupi de tous les temps. Oui rien que ça. Côté direction artistique, l’univers se passe dans un monde de laine, que ce soit dans les décors, Yoshi ou les ennemis. Plus qu’un simple gimmick graphique, la laine fera partie du gameplay : découdre des éléments du décor pour trouver des passages secrets, attacher les plantes carnivores avec de la laine, etc. Le jeu, pas très difficile il faut l’avouer, est très plaisant à jouer, notamment à deux.

Surtout que cela laisse à penser des niveaux plus durs, où il faudra jouer avec le fait d’avaler son coéquipier pour le lancer sur une plateforme impossible à atteindre. Pas de chance, le jeu n’est pas prévu avant 2015, il faudra donc attendre pour vomir des arcs-en-ciel devant sa TV. Autre licence phare, Kirby arrive aussi sur Wii U avec Kirby and The Rainbow Curse, qui est plus ou moins une suite de Kirby le Pinceau du Pouvoir. Ici on ne contrôle pas la bestiole rose directement, mais via un pinceau en dessinant des traits sur l’écran tactile du jeu. Plutôt mignon avec son univers pâte à modeler, normal c’est Kirby, facile d’accès, le jeu est réellement dans l’esprit de la série, c’est-à-dire super accessible. Bien que l’on ne contrôle pas le protagoniste de l’aventure, on peut quand même activer des pouvoirs, à priori définis par défaut selon le niveau qu’on joue.

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Mention spéciale au niveau où Kirby est un char d’assaut et où le jeu se transforme en shooter. Si le jeu est plutôt très joli, le gameplay rend tout ça inutile : il est impossible de regarder la télé en jouant vu que tout se passe sur l’écran du gamepad. On se retrouve au final avec un jeu parfaitement adapté à la 3DS, mais pas sur console de salon. Splatoon est l’une des grandes surprises de cet E3, puisque c’est une nouvelle licence Nintendo. Oui tu as bien lu, UNE NOUVELLE LICENCE NINTENDO. Une fois le choc passé, on se retrouve avec un jeu plutôt sympa sur le papier. On y contrôle un poulpe capable de se transformer en humain, armé d’un pistolet à encre. Jeu purement PvP (joueurs contre joueurs multi) en deux équipes de quatre joueurs, le but est d’avoir une plus grande surface recouverte d’encre que l’équipe adverse à la fin du temps imparti.

Sous la forme de poulpe, on a la possibilité de se déplacer plus rapidement et de manière furtive dans les zones (sol et murs) recouvertes d’encre de la couleur de notre équipe ainsi que de recharger son pistolet en encre. Sous la forme humaine, les déplacements sont un peu plus lents, et votre pistolet vous sert aussi bien à propager de l’encre sur le sol qu’à tuer les ennemis. Enfin, vous êtes équipé d’une grenade, efficace, mais qui consomme énormément d’encre. Travail d’équipe oblige, il faudra réussir à contrôler les points les plus importants, par exemple ceux en hauteur qui permettent d’avoir un champ visuel large pour couvrir le niveau d’encre. Pour nous aider, une map sur le gamepad affiche l’état de couverture d’encre des deux équipes. Le jeu a une mécanique super solide, le concept est très sympa et les petites variantes permettent d’avoir une vraie stratégie de jeu.

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Maintenant, une fois en jeu, Splatoon s’avère être une catastrophe à cause de la pire idée de gameplay possible : la caméra se gère grâce au gyroscope du gamepad. Vous voulez tourner à gauche, penchez votre gamepad vers la gauche. Vous voulez faire demi-tour ? Retournez-vous physiquement !! Vous l’aurez compris, la prise en main est une catastrophe. Espérons seulement qu’ils ajoutent la possibilité de contrôler la caméra au stick droit, sinon je ne donne pas cher du jeu. Enfin, pour finir, la vraie surprise de cette session Nintendo E3, après la presque déception de Splatoon vient du premier vrai jeu (si je ne me trompe pas) dédié à Toad, le pote champignon de Mario. Intitulé Captain Toad Treasure Tracker, vous y contrôlez un Toad transformé en Indiana Jones, à la recherche de diamants dans un puzzle-game tout à fait charmant.

Chaque niveau se passe sur une île, relativement petite, où vous devrez éviter tous les dangers qui vous séparent de la sortie, en récoltant trois gros diamants optionnels dont on a été incapable de me dire à quoi ils servent (en dehors du scoring). Le jeu est un jeu de pure réflexion, pas de plateforme puisque Toad est incapable de sauter. Pour mener à bien dans périple dans chaque île, vous devrez jouer avec la caméra puisque vous pouvez tourner à 360°, normal pour un jeu en 3D, autour de l’île. Oui la caméra n’est pas fixée sur Toad, mais sur l’île. Selon l’axe de la caméra, certaines zones cachées d’un côté seront visibles de l’autre, comme dans les mini-jeux de Super Mario 3D World dont s’inspire très largement ce Captain Toad. Afin de profiter pleinement du potentiel de la Wii U, on trouvera par exemple certaines phases de rail shooting pendant une petite balade en chariot de mine, qui se passe en vue à la première personne avec l’écran déporté sur l’écran du gamepad.

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Malgré le peu de niveaux jouables, on aperçoit tout de même l’énorme potentiel du jeu. Entre les phases de puzzle sympathiques et tout ce qui fait le charme d’un jeu dans l’univers de Mario (recherche de passages secrets, légèreté de l’univers, etc.), Captain Toad Treasure Tracker risque bien d’être le début d’une nouvelle série (phare ?) de l’univers Mario. Côté jeux qui étaient présents, mais dont je n’ai pas eu le temps d’y mettre mes mains dessus, il y avait Bayonetta 2 (voir notre preview du jeu), un des rares jeux éditeurs tiers avec Sonic (hum hum) Boom, qui avait l’être tout mignon et bien nerveux. Zelda X Dynasty Warrior aka. Hyrule Warriors était aussi présent, ça choque de voir un Zelda aussi dynamique et brutal. Enfin, côté Nintendo 3DS, hormis Super Smash Bros, les consoles et jeux qui vont avec étaient cachés dans un coin. Etrange ce manque d’appuie cette année pour la console reine de Nintendo.

le_crim, Rédacteur et animateur

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