Out There en preview, nos nouvelles impressions

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Imaginez-vous une seconde être un astronaute, spationaute, cosmonaute, taïkonaute ou encore vyomanaute. Vous pouvez choisir en fonction de vos affinités ou pays d’origine, mais pour le reste de cet article et le respect multi culturel nous parlerons de « naute » ou Robert, je n’ai pas encore décidé. Je disais donc imaginez-vous être un Robert de l’espace, un Robert humain, je précise. Un jour pour un long voyage vous vous placez dans votre petite chambre de stase pour ne pas vieillir et finir comme avec la peau fripée comme BiLLOU95. Mais comme rien ne se passe comme prévu, le réveil ne sonne pas et vous vous retrouvez, comment dire … perdu à l’autre bout de l’univers. Et là bien sûr c’est le début des emmer… heu du voyage, Out There.

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Il est difficile de classer un jeu dans une catégorie, surtout ces dernières années où le mélange des genres revient régulièrement notamment grâce à l’essor des développeurs indépendants. Officiellement Out There est un jeu d’aventure spatial dans lequel vous incarnez un Robertnaute (ça y est, je me suis décidé) perdu loin de sa maison. Dans les faits Out There est un mix entre un jeu d’aventure (type Livre vous êtes le Héros) et un rogue-like. Votre aventure commence à bord de votre vaisseau, le Nomade, perdu, avec pour seul objectif connu, rejoindre un système lointain sans que l’on sache vraiment pourquoi. Ce qui est sûr c’est que c’est loin et qu’il va falloir passer de système en système pour atteindre notre but. D’un gameplay simple, mais efficace, Out There vous place aux commandes de votre vaisseau équipé d’un moteur de saut tout neuf. Pour survivre, vous devrez gérer 3 aspects liés aux ressources.

L’essence ou l’énergie vous permettant de vous déplacer, l’oxygène permettant de … respirer !! Et l’état de coque de votre vaisseau. Bien sûr chacune de ces valeurs devra rester supérieure à zéro à tout moment sous peine de précipiter la fin du voyage. Chaque saut pour changer de système consommera énergie et oxygène en fonction de sa distance. A l’intérieur de chaque système sera présent un certain nombre de planètes réparties en 3 grandes familles, rocheuses, jardins et gazeuses. S’approcher de ces planètes pour se mettre en orbite consommera aussi de l’énergie et de l’oxygène et parfois endommagera votre vaisseau. Simple comme tout, il faudra après chaque saut visiter le système fraichement découvert et voir s’il n’y a rien d’exploitable pour poursuivre le voyage. De base, trois moyens sont à votre disposition. Une sonde servant à récolter des ressources sur les planètes gazeuses ou un soleil (avec les risques que cela comporte).

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Une foreuse pour creuser à la surface des planètes permettant de récupérer différents minerais nécessaires à la fabrication ou réparation de composants pour le vaisseau. Et pour finir, notre petit Robertnaute pourra taper la discussion avec les races extraterrestres qu’il rencontre. Les extraterrestres qui pour l’occasion et contrairement à beaucoup de jeux du genre ne parlent pas une langue que nous comprendrons au premier abord. Véritable trouvaille sur ce titre, il faudra enchaîner plusieurs discussions et répondre parfois un peu au hasard (voire beaucoup) pour comprendre certains mots et apprendre petit à petit la langue dans cette section de l’univers. Ah la vie de Robertnaute ! On pourrait presque croire que c’est répétitif et routinier. Mais il n’en est rien. Un système d’évènements aléatoires viendra vous pourrir un petit peu ou vous donner un coup de pouce salvateur de manière… aléatoire.

Dans les faits ces évènements ressemblent à des épisodes one shot de Star Trek. Vous arrivez dans un système, une entrée dans le journal de bord s’affiche vous exposant une situation, alors quelques choix s’offrent à vous, vous permettant d’influer sur votre destinée. Véritable leitmotiv pour continuer d’avancer dans cette beta, les développeurs nous promettent pas moins de 300 évènements dans la version finale. Pas vraiment de quoi s’ennuyer surtout si l’on prend en compte que sur la beta seul un échantillon de ces évènements aléatoire est présent et qu’après plus de 10 parties, je tombais régulièrement sur des événements que je n’avais jamais eu dans d’autres parties. Petit point sur la technique aussi, le jeu est tout simplement somptueux. Tout en 2D, les environnements sont très propres et possèdent une véritable identité visuelle. Je vous laisse regarder les captures réalisées pour l’occasion sur un téléphone doté d’un écran 4,7 pouces.

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Au passage nos premières craintes lors de notre premier contact avec le jeu lors de la Gamescom 2013 étaient que le jeu ne soit intéressant que sur tablette, il n’en est rien. Très agréable sur une tablette 7 pouces, le jeu ne perd rien ni de sa superbe ni de sa jouabilité sur un téléphone avec un écran inférieur à 5 pouces. Seulement en beta d’une durée de vie relativement courte, le jeu ne nous propose pas encore de vraiment démarrer l’histoire puisque cette version s’arrête au premier waypoint de la trame principale. Déjà enivrant et laissant dévoiler tout son potentiel au travers d’une beta pourtant amputée de la majorité de son contenu, Out There s’affiche clairement comme jeu à surveiller de très près. Véritable hommage à la science-fiction, j’ai hâte de poursuivre mon voyage lors de la sortie du jeu prévu pour le courant de l’année.

Retrouvez aussi notre émission spéciale consacrée à Out There durant laquelle Mickael Peiffert et Fibretigre de Mi-Clos Studio reviennent sur la genèse du projet en cliquant ici.

Delva, Responsable programmation podcasts et animateur

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