War of the Human Tanks en test, des filles vraiment canon !

war-of-the-human-tanks-6

Bon voici le tout premier jeu importé par Fruitbat Factory et développé par Yakinik Banzai. Alors tout d’abord je tiens à parler rapidement de Fruitbat Factory qui est une petite boîte créée au début de l’année, leur idée de base est simple et sympathique : traduire des hits japonais en anglais pour que le reste du monde puisse en profiter. War of the Human Tanks est donc le coup d’essai de Fruitbat Factory et nous allons voir ce que ce soldat a dans le ventre.

Parlons d’abord du style graphique assez original de War of the Human Tanks, tous les personnages sont dessinés dans le plus pur style manga SD (ou super-deformed). En gros, certaines parties du corps (surtout la tête) sont représentées de façons bien plus grandes que pour un corps « normal » avec des expressions assez marquées et humoristiques. Cela donne un côté très attachant à tout le monde, et même aux tanks car oui, comme son nom l’indique, dans War of the Human Tanks toutes les unités de combat sont de jeunes filles ! (tout cela sera expliqué avec l’histoire…). Ce chara-design est complété par de magnifiques scènes de fond pendant les dialogues et les combats faites d’aquarelles peintes à la main.

Pour ce qui de l’histoire de War of the Human Tanks, c’est simple, nous sommes dans un Japon alternatif au vingtième siècle. Et l’Empire affronte Le Royaume pour le contrôle total de l’île. Cette guerre s’était un peu prés stabilisée jusqu’à l’arrivée des Humans Tanks. Les Humans Tanks sont des armes euh mi-humaines mi-tanks. En fait, toutes les unités de combats classiques des jeux sont transformées ici en jeunes filles très dangereuses. Cela peut paraître étrange au début mais on s’y fait. Donc pour revenir à l’intrigue, vous incarnez le Général Diabolique de l’empire Shoutaro DaiHon’Ei, qui est ni plus ni moins qu’un adolescent fan d’anime japonais plutôt doué pour la stratégie mais très mais alors très fainéant.

L’histoire que l’on suit via les dialogues et les scènes entre les missions est bourrée d’humour gentil et régulièrement d’humour un peu noir lié au fait que, mine de rien, vos unités de combat sont des adolescentes. Cet humour très manga et comix joue un très grand rôle dans le fait d’aimer ou non War of the Human Tanks, et personnellement j’ai apprécié même si certaines scènes sont un peu trop longues. De multiples fins sont disponibles suivant nos performances au combat par ailleurs. Côté combat pour y venir, on jouera sur une carte remplie de cases hexagonales. Le système des batailles est très simple mais bien pensé, chaque unité a 7 caractéristiques : vitesse, déplacement, portée, zone de dégâts, champs de vision, porté du scout, zone de scout.

Il faut savoir que chaque case est plongée dans un brouillard de guerre permanent, mais contrairement à beaucoup de jeu de stratégie, on peut tirer même sans visibilité. La reconnaissance du terrain devient donc vite primordiale, car être repéré par un ennemi non-découvert par nous-même signifie généralement de lourdes pertes car chacune des unités ne possède qu’un point de vie ! Il y a donc des soldates pour tout les goûts, des scouts faibles au combat mais possédant une grande capacité de vision, des fantassins possédants un déplacement rapides mais une portées réduites, des canons possédant une portée énorme mais une vitesse très lente, des unités kamikazes infligeant des dégâts monstre mais suicidaires etc.

La vitesse est aussi un facteur important, le jeu se déroulant en temps réel, le tour de vos unités revient au fur et à mesure suivant cette caractéristique (une sorte d’Active Time Battle comme dans la plupart des Final Fantasy). Et j’ai failli oublier, on possède aussi une unité commandante, pas vraiment combattante mais très importante car sa perte signifie le Game Over fatal. Ce commandant est à placer stratégiquement, car j’ai parfois gagné ou perdu à l’aide d’un tir un peu hasardeux sur le commandant adverse ou inversement. Entre chaque mission, on peut choisir de construire de nouveaux tanks ou des modules (des équipements pour améliorer les caractéristiques de nos unités) avec l’argent gagné en fonction de notre réussite dans les missions précédentes.

On pourra aussi investir dans la recherche et le développement pour créer de nouveaux modèles de tanks et de modules pour améliorer encore les performances de nos forces. Le jeu comprend une trentaine de cartes et un mode « New Game + » qui permet de refaire l’histoire pour obtenir une fin différente mais en conservant notre armée durement acquise. Donc même si le jeu se finit en un peu moins d’une dizaine d’heures, on se retrouve mystérieusement à repartir en guerre pour voir les autres fins ce qui donne une durée de vie honorable pour ce genre de titre.

Conclusion

Pour un peu qu’on aime l’humour manga décalé et le chara-design SD, War of the Human Tanks est un jeu très attachant et sympathique. Ce qui n’enlève rien à ses combats demandant réflexion et stratégie pour atteindre la victoire et surtout limiter ses pertes. Pour 9,99eur chez Fruitbat Factory, ce jeu pourra faire la joie de son public.

Note globale

★★★½☆

Ever, Rédacteur et correcteur

Laisser un commentaire

Ce site ne sera plus mis à jour à partir du 30 septembre 2014. Plus d'informations